mardi 16 février 2010

la question de la révolution dans le consciencisme de KWAME NKRUMAH

PLAN DETAILLE
I- LA REVOLUTION COMME RUPTURE DE L’ORDRE EXISTANT

1- L’origine de la révolution en philosophie : Thalès et Héraclite
2- La révolution n’est pas une réforme
3- La révolution est l’instauration d’un ordre social nouveau

II- LA TRANSFORMATION DU MONDE PEUT ETRE UNE FAÇON POUR L’HOMME DE S’AFFIRMER

1- Le capitalisme n’est pas le seul système passible d’inciter la révolution
2- Le respect de la place de chacun dans la société empêcherait la révolution
3- La naissance des problèmes nouveaux entraine des solutions nouvelles
III- LE SOCIALISME EN TANT QUE SYSTEME QUI LIMITERAIT LA REVOLUTION

1- L’homme comme fin
2- Le matérialisme comme gage de l’équilibre social
3- Le socialisme est le système qui sied mieux à l’Afrique

CONCLUSION

INTRODUCTION

Kwame Nkrumah est né en 1909 et décède en 1972. Philosophe ghanéen et homme politique ; il s’est préoccupé de plusieurs problématiques qui minaient son époque et pour cela est d’un grand apport dans la pensée, On pense notamment à la division des classes sociales, au néocolonialisme, à l’indépendance africaine, à l’unité africaine et sa doctrine : le consciencisme qui est le titre de l’ouvrage dans lequel notre thème est tiré. A savoir la question de la révolution chez Nkrumah. Ce qui fait problème dans ce thème ; c’est le fait que l’auteur du Consciencisme pense que la révolution est due à un malaise social. Autrement dit qu’elle est le fait d’un système, celui capitaliste. Seulement soutenir un tel point de vue n’est t-il pas avoir une vision très simpliste de la chose ? Sinon la révolution ne va-t-elle pas au-delà du système pour devenir le propre de l’homme ? Résoudre un tel problème revient à présenter la vision nkrumahienne de la révolution ; ensuite montrer en quoi celle-ci pourrait s’avérer problématique enfin voir de plus prés cette position de Nkrumah qui en dernier ressort débouche sur la politique.












I- LA REVOLUTION COMME RUPTURE DE L’ORDRE EXISTANT

1- L’origine de la révolution en philosophie : Thalès et Héraclite
Avant les présocratiques, les hommes justifiaient tout par les dieux : c’est l’état théologique d’Auguste Comte. La philosophie commence depuis que les hommes ont entrepris de tout expliquer par la raison et la raison seule. Ainsi Thalès est à l’origine de deux révolutions. La première, est due à sa tentative d’expliquer la nature en termes de nature. A la question de quoi sont faites les choses ? Il répond elles sont faites de l’eau. La seconde consiste en sa croyance que l’unité de la nature résidait non dans son essence mais dans sa matérialité.
Bien plus Nkrumah pense que c’est à Héraclite que nous devons la notion d’évolution dans la société avec son fameux pan tare « tout coule rien ne demeure ».Chez ce philosophe également tout est un. Mais le feu la substance fondamentale, subit des transformations en d’autres choses. Héraclite peut alors affirmer qu’ « il y a en tout un potentiel permanant d’instabilité qui rend possible les transformations » .Le monde dans cette perspective est en perpétuel changement. Les objets ne sont stables qu’apparemment : ils sont tous de délicats équilibres de forces. Cette opposition de force parait si fondamentale aux yeux d’Héraclite, que sans elle, tout disparaitrait. Un objet est donc l’accord de tensions opposées et, sans la tension, l’objet n’existerait pas.
Les lois sociales, elles aussi sont conçues de la sorte par Héraclite. Il y voit l’accord des tensions, la résultante de tendances opposées. Sans cela, il ne pourrait y avoir de lois. On peut voir qu’Héraclite concevait la société comme un dynamisme dans lequel, de la lutte des contraires jaillit un accord.
Cette lutte des contraires est indispensable à la création et à l’évolution tant dans la nature que dans la société. Sur le plan social, cela veut dire que la société est en révolution permanente, et que la révolution est indispensable à l’évolution et au progrès. L’évolution par la révolution est pour Héraclite, la pierre de touche du progrès.
De ce qui précède, la révolution est une évolution permanente des choses existantes. Dans cette perspective, elle est différente de la réforme. C’est l’objet de la seconde partie.
2- La révolution n’est pas la réforme
La réforme est une amélioration d’une chose. Non pas une rupture d’avec la chose. C’est le changement d’un aspect. Pour Nkrumah, l’essence d’une réforme est de combiner la continuité du principe fondamental et un changement tactique de mode d’expression de ce principe. « La réforme n’est pas un changement de pensée, mais de ses modes d’expressions ; non un changement sur ce qui est dit, mais un changement de langage » . Dans le capitalisme, la féodalité subit une réforme ou plutôt en bénéficie. Et le principe fondamental de la féodalité atteint simplement un niveau supérieur de subtilité. Dans l’esclavage, on croit que l’exploitation, l’aliénation des fruits du travail des autres exige un certain degré de sujétion politique et foncière. Dans la féodalité, on croit qu’un moindre degré de la forme de sujétion permet d’obtenir le du résultat.
Dans le capitalisme, on croit qu’un degré encore au dessous est suffisant. De la sorte, on calme la démangeaison psychologique de la révolution. Et un nouveau bail est accordé à l’exploitation. De même quand on parle dans le capitalisme de la plus value. Ceci renvoie aux bénéfices dus aux heures supplémentaires. Un exemple de cas pratique. Si l’ouvrier dans une usine de pattes alimentaires peut emballer deux cent sachets de patte en huit heures, on lui demande de faire le même travail pendant dix heures. On comprend qu’on n’a pas changé grand-chose. Puis que les deux heures supplémentaires ne sont pas payées. Ou encore on lui propose de travailler pendant six heures de temps ; mais cette fois, il doit produire deux cent dix sachets en six heures. De la sorte, le capitalisme continu de faire des plans prétentieux qui le caractérisent en vue de réformes insignifiantes, tout en obligeant d’une façon ou d’une autre, une fraction de la société à se tenir à la disposition de l’autre, qui vit de la première. La différence entre le capitalisme et l’esclavage ou la féodalité consiste autant dans les méthodes par lesquelles on lie la main-d’œuvre que dans le mode de production. «Le capitalisme n’est que l’esclavage pratiqué par des gentlemen » .
Dans les réformes, les principes fondamentaux sont maintenus ; on ne modifie que les détails de leur expression. Pour reprendre un mot de Karl Marx, elle laisse intact les piliers de l’édifice. Quelque fois, la réforme peut avoir été provoquée par la nécessité de préserver les principes fondamentaux. «La réforme est tactique de conservation » . On comprend de ce qui précède que la réforme ne permet pas le progrès. Elle est plutôt un moyen qui renforce le statut quo. C’est pourquoi si nous voulons évoluer, nous ne devons pas lui faire confiance. Pour Nkrumah, la révolution seule est passible de progrès.


3- La révolution est l’instauration d’un ordre social nouveau.
Elle est due à un mécontentement de l’ordre existant. C’est une négation de la réalité pour une autre plus favorable. C’est dans sens que le philosophe ghanéen pense que la révolution a deux aspects :
 Elle s’oppose à un ordre ancien
 Et lutte pour un ordre nouveau
La révolution implique donc une praxis. Et n’intervient que dans une société de classes. Comme c’est le cas d’une société capitaliste. Une classe bourgeoise qui exploite et une classe prolétarienne qui est exploitée. «La base d’une révolution est créée quand la lutte des classes au sein d’une société donnée aboutit à un accord et à un désir de masse de changer ou de transformer cette société par une action positive » . C’est alors que sont créées les bases de la plus haute forme d’action politique qu’une révolution atteint sa perfection et que les salariés et les paysans réussissent à renverser toutes les autres classes. L’interaction entre la modification des conditions sociales d’une part, et le contenu de la conscience des peuples d’autre part ne se fait pas à sens unique : les conditions peuvent être modifiées par une révolution et les révolutions sont « le fait d’hommes, d’hommes qui pensent en hommes d’action et agissent en hommes de pensée » . Toute vraie révolution est donc un programme et dérive d’un principe nouveau, général, positif et organique. La première chose nécessaire est d’accepter le principe. Puis son application doit être limitée à des hommes qui y croient, et dégager de tout lien de tout rapport avec quelque principe que ce soit qui s’y oppose. Frantz Fanon va dans le même sens lorsqu’il dit : « la révolution en profondeur, la vraie parce que précisément elle change l’homme et renouvelle la société, est très avancée. Cet oxygène qui invente et dispose d’une nouvelle humanité, c’est cela aussi la révolution » .
Aussi pour Nkrumah, puisqu’une révolution est un changement d’un ordre ancien, elle devrait être propulsée par une idéologie. Laquelle après renversement de la classe dominante prendrait le pouvoir. On croit souvent que l’idéologie doit être consignée dans les ouvrages destinés uniquement à provoquer une transformation radicale de la société. Même quand elle est révolutionnaire, «une idéologie n’exprime pas simplement le désir d’abolir l’ordre social existant ; elle cherche aussi à défendre et à maintenir l’ordre nouveau qu’elle instaure » . La révolution est donc indispensable à l’avènement du socialisme. Vu que les doctrines socialistes et communalistes sont pleinement révolutionnaires. Sur le plan philosophique, c’est le matérialisme qui assure la seule transformation efficace de la nature, et le socialisme qui tire de cette transformation le développement maximum. Cependant doit- on voir en la révolution uniquement la stigmatisation d’un malaise social ? Ne peut-on pas voir en cela une façon pour l’homme de se poser entant qu’homme libre ?

II- La transformation perpétuelle du monde peut être un moyen pour l’homme de s’affirmer
Quand nous nous référons aux différentes évolutions de l’homme en science, on constate qu’en fonction qu’il quitte un stade de vie pour un autre son mode de vie se transforme. D e l’homo habilis à l’homo erectus, l’homme quitte du stade de la chasse pour fabriquer les outils. Et par la suite, l’homme sapiens est l’homme sage. Qui vit en société organisée avec ses semblables. On voit que à chaque moment de sa vie, l’homme est amené à changer sans même qu’il soit marginaliser ou encore qu’il se trouve en difficultés. On pourrait donc penser que par nature l’être humain est en perpétuel révolution. Dans cette perspective y-a-t-il encore un système qui pourrait être à l’origine de la révolution ?
1- Le capitalisme n’est pas le seul système qui connait les révolutions.
Le féodalisme, la monarchie ou du encore le communisme ont connu des révolutions à un moment ou le besoin se faisait sentir. Nous pensons par exemple à la révolution française qui a eu avant tout pour objectif et résultat non seulement de faire passer le pouvoir d’Etat de l’aristocratie féodale à la bourgeoisie capitaliste-commerciale, de briser en partie l’ancien appareil répressif d’Etat et de le remplacer par un nouveau, mais aussi de s’attaquer à l’appareil idéologique d’Etat n°1 : l’église. D’où la constitution civile du clergé, la confiscation des Biens d’église, et la création de nouveaux appareils idéologiques d’Etat pour remplacer l’appareil idéologique d’Etat religieux dans son rôle dominant. Aussi, nous pouvons noter l’URSS qui a connu des soulèvements des ouvriers pour l’amélioration de leur condition de vit : c’est la révolution Bolchévique en 1917 avec comme leader Lénine. Bien plus, à l’intérieur du capitalisme, il y a une série de révolutions sans que cela aboutissement de ce système. Mais plutôt à son renforcement, à sa pérennisation à travers l’amélioration de certains de ses aspects. C’est ce qui a amené Karl Marx à affirmer dans Le manifeste du parti communiste que La bourgeoisie (…) est elle-même le produit d’un long développement, d’une série de révolutions dans le mode de production. On comprend alors que le problème de la révolution ne se pose pas à l’intérieur d’un système précis. Il peut être si on est dans la logique de Platon, du au fait que les gens ne sachent pas leur place dans la société.
2- Le respect de la place de chacun de la société empêcherait la révolution : Platon
Dans la société idéale, telle que proposée par Platon dans La République, le changement de l’ordre social n’est pas possible. Dans la mesure où la société est divisée en classes et en fonction des classes nous avons les âmes. Au bas de l’échelle nous avons l’âme en bronze qui est le propre des cultivateurs. Ensuite, l’âme en argent détenue par les hommes de l’armée qui sont là pour défendre la nation au cas où celle-ci est attaquée par l’ennemi. Enfin l’âme en or des dirigeants qui sont des philosophes. Ils ont su faire l’ascension vers l’être. Et sont les seuls capables d’appliquer les valeurs cardinales telles que le Bien, le juste, la tempérance, le juste milieu, le noble mensonge etc. Le respect de la société a au moins une fonction :
 Elle permet la cohérence sociale
 Et assure l’unité du pays.
Pour éviter qu’une des classes ne se soulève contre la classe dirigeante ; Platon propose le noble mensonge, qui est un mensonge fondamental et préconise ceci en substance :
 Tout ce qui est appris et qui se passe dans la société comme particularisme ou division est un « songe ».Tous les citoyens ont été élevés au paravant au sein de la terre et y ont acquis tout ce qui les distingue. Ensuite la terre les a fait surgir et ils ont pour devoir de la défendre comme leur « mère » et de traiter tous les autres citoyens en « frère » car étant tous issus de la même « mère ».
C’est Dieu lui même qui a crée les différences sur terre en façonnant l’âme de ceux qui sont aptes à commander avec l’or, celles des auxiliaires avec l’argent et celle des travailleurs avec le fer.
 Platon conclut qu’en faisant croire cette fable aux enfants de la cité idéale cela sera bien propre à leur inspirer plus de dévouement pour la cité et leurs concitoyens. La fraternité civile culminera dans le patriotisme et permettra d’éviter une perpétuelle révolution.
3- La naissance des problèmes nouveaux entrainent des solutions nouvelles.
Quand nous jetons un regard sur l’histoire du monde, nous constatons que la société est toujours en perpétuelle évolution. Ceci peut être compris par le fait qu’à un moment donné, l’homme a besoin de quelque chose de nouveau pour s’épanouir davantage. Hegel l’avait déjà dit en ces termes « toute philosophie est fille de son temps. Appelée à perdre sa validité lorsque toutes les conditions qui l’ont fait naitre sont révolues ». Tout système est appelé à être remplacé quand il ne satisfait plus les exigences de l’heure.
Bien plus, pour Paul Karl Feyerabend, aucune vérité n’est absolue. C’est aussi le cas pour tout système. Puisque la réalité est complexe et a plusieurs facettes, nous devons donner la possibilité aux gens de créer autant de système qu’ils veulent. Parce que c’est de la diversité que peut subvenir un meilleur système. Bien que ce dernier à son tour ne soit pas éternel.
Aussi, pour l’auteur d’Against method, même si une chose est critiquée comme c’est le cas du capitalisme, ce n’est pas pour autant que nous devons la mettre de coté. Au contraire nous devons plutôt murir le système en améliorant certains de ses aspects avant de la soumettre à la critique.
Nous avons vu de ce qui précède que l’homme aime bien la révolution, que celle-ci ne se fait pas uniquement quand les hommes ne trouvent pas leur compte dans le système en place. Cependant pour Nkrumah elle serait accentuée dans le système capitaliste c’est pour quoi il propose une autre voie pour diminuer ce phénomène.
III- Le socialisme comme système qui limiterait la révolution
Dans cette partie il sera question de montrer premièrement que dans le socialisme l’homme est une fin, deuxièmement la suppression des classes sociales est un gage pour garantir l’équilibre sociale, et troisièmement que c’est un tel système qui convient mieux à l’Afrique.
1- L’homme comme fin
Ce qui est mis en avant dans le socialisme ce ne sont pas les intérêts, la recherche du profit ce n’est pas qu’une fraction produise et que l’autre vive à ses dépens mais, c’est que toutes les fractions produisent et bénéficient des valeurs créées par le travail. Contrairement au capitalisme, c’est l’homme qui est l’auteur de la production, et c’est à lui que cette dernière bénéficie en dernier ressort. On comprend que le socialisme est humanisme. La question n’est donc pas de savoir s’il y a déjà eu sous le capitalisme un progrès appréciable, mais bien si le progrès dont on reconnait l’existence est suffisant. C’est là que nous découvrons l’un des péchés mortels du capitalisme. Dans ce système sociopolitique, l’homme ne peut plus aborder la nature de façon matérialiste. Cette attitude perd son stimulus humaniste sous l’effet de l’appât du gain. Or si le bonheur est défini dans le contexte social, on peut dire que c’est le sentiment qu’a un homme, à cause d’un contexte économique, politique et culturel donné, d’être en mesure de satisfaire ses aspirations.

2- Le matérialisme comme gage de l’équilibre social
Nous avons précédemment vu que les sociétés stratifiées sont injustes dans la mesure où la classe qui travail ne bénéficie pas des fruits de son dure labeur. C’est ce qui explique très souvent le soulèvement de cette classe. Nkrumah explique que l’idéalisme va de paire avec une société stratifiée et qu’en expliquant la nature et les phénomènes sociaux à l’aide de l’esprit, il favorisait une structure de classes horizontales, une classe écrasant l’autre. Pourtant, le matérialisme va de pair avec une organisation humaniste et qu’étant moniste, et rapportant à la matière et à ses lois tous les faits naturels, il inspirait une organisation égalitaire de la société. L’unité et l’identité fondamentale de la nature suggère l’unité et l’identité fondamentale des hommes vivant en société. Nkrumah peut alors dire : « l’idéalisme pousse à l’oligarchie, le matérialisme pousse à l’égalitarisme » .
3- Le socialisme est le système qui sied mieux à l’Afrique
Avant l’arrivée des Occidentaux, les Africains vivaient en communauté et on observait une division du travail. On n’a qu’à prendre pour exemple les Pygmées chez qui les hommes fabriquaient les outils et chassaient ; pendant que les femmes ramassaient les outils et cueillaient. On comprend que personne n’était aliénée dans l’Afrique antique et que les tâches étaient bien partagées. Le visage traditionnel de l’Afrique implique une attitude à l’égard de l’homme qui, dans ses manifestations sociales, ne peut être qualifiée que de socialiste, ceci parce qu’en Afrique l’homme est considéré avant tout comme un être spirituel doué au départ d’une certaine dignité, intégrité et valeur intérieure. Cette idée de valeur originelle de l’homme nous impose des devoirs de type socialiste. C’est là le fondement théorique du communalisme africain.
Ce fondement théorique s’est traduit au niveau social, par des institutions comme le clan qui souligne l’égalité initiale de tous et la responsabilité de tous pour un. Dans cette perspective, aucun intérêt particulier ne pouvait être considéré comme déterminant ; les pouvoirs législatifs ou exécutifs ne soutenaient les intérêts d’aucun groupe particulier. Le but suprême était le bien du peuple tout entier. Mais vint le colonialisme qui changea tout cela.

















CONCLUSION
Au final, nous pouvons dire que la révolution chez Nkrumah est subsidiaire à un malaise sociale et que c’est le propre des sociétés capitalistes. Mais nous avons vu en deuxième analyse que le changement est au dessus des systèmes. Seulement, pour éviter la révolution il faudrait se rassurer de l’équilibre social, diminuer les injustices à travers la suppression des classes. Et donner la possibilité aux hommes de bénéficier de leur travail. Le socialisme est donc nécessaire pour rendre à l’Afrique ses principes sociaux humanistes et égalitaires. Ainsi, Le panafricaniste pense alors que : «c’est le matérialisme qui assure la seule transformation le développement maximum » .












BIBLIOGRAPHIE

Frantz Fanon, Aujourd’hui et demain, éd. Fernand Nathan, Paris, 1985

Karl Marx, Friedrich Engels, Le manifeste du parti communiste

Kwame Nkrumah, Le Consciencisme, éd. Présence Africaine, 1976

Louis Althusser, Positons, Paris, éd. sociales, 1976



Par NDJANJO NDEDI EMMA-MAXIMINE
PHILO3
PRESIDENTE DU FAS

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