vendredi 12 juin 2009

LA MEMOIRE

L’existence de l’être vivant est généralement régis par une composante de la psychologie qu’est la mémoire .l’on s’est longtemps posé des questions de savoir ce qu’est la mémoire ,ses caractéristiques ,les facteurs qui conditionnent la rétention et l’oubli et les maladies qui peuvent nuirent à sa santé .
Définie comme l’ensemble des mécanismes par lesquels une certaine acquisition resterait disponible et pourrait être rappelée et utilisée, la mémoire est une entité qui fonctionne de façon ordonnée .elle comprend à cet effet trois phases .on a entre autre la phase d’enregistrement ou input, la phase de conservation ou stockage et enfin la phase de réutilisation ou output (rappel de l’information).
Il existe multiple sortes de mémoires qui apparemment détachable l’une de l’autre, se retrouvent toutes en un seul homme .il s’agit entre autre de la mémoire à long terme (capacité de stockage immense et l’oubli rapide), la mémoire sensori-motrice ou sensorielle (mémoire immédiate liées aux sens). En outre, nous pouvons y ajouter la mémoire sociale (mémoire logique impliquant un ordre rationnel) et la mémoire autistique (mémoire qui se manifeste dans le sommeil sous forme de rêve et dans la maladie mentale sous forme de délire).
Cependant, il existe tout de même des facteurs qui favorisent la rétention et l’oubli. Les conditions d’apprentissage, telles l’attitude de l’apprenant, sa tonalité émotionnelle (attachement à ce qu’il fait) et l’organisation du matériel favorisent la rétention.
Au cas ou les émotions sont à tonalité négative, elles favorisent plutôt l’oubli. De plus, l’existence d’autres activités favorisent également plus l’oubli que la rétention d’où la nécessite de n’exercer qu’une seule activité au moment opportun que de poursuivre deux lièvres à la fois pour ne rien attraper.

Toutefois, la mémoire connaît des maladies appelées amnésies. Elles sont dues à une lésion du cortex cetebral. Elles existent par rapport à chaque type de mémoire : les amnésies sensorielles ou agnosie (le malade dans ce cas sent des odeurs, mais ne connait pas l’objet), les amnésies motrices ou apraxies (ici, il y a l’oubli des gestes : le malade peut concevoir le geste sans toute fois pouvoir l’exécuter ou le matérialiser), les amnésies sociales : amnésies de mémorisation (incapacité d’enregistrer de nouveaux souvenirs), les amnésies de remémoration (incapacité de se souvenir de certains faits).
Au sujet des délires de mémoire, nous avons la fabulation (productions imaginaires prises pour des souvenirs). L’ecmnésie : (hallucination du passé. Le malade prend le passe pour le présent) et la paramnésie ou fausse reconnaissance (le malade prend le présent pour le passe.

Pour ce qui est des caractéristiques de la mémoire, nous lui reconnaissons la fidelité.En effet, la mémoire est plus fidèle chez un adulte que chez un enfant.

ILOUGA HUGUES KEVIN PH1
DZOUAKEU Gill Fabrice PS1
FEUTIO Giscard-Désiré PS1

lundi 8 juin 2009

DE LA CONTRADICTION MOTEUR DE LA PENSEE.

La contradiction est un système dans lequel il y a confrontation de plusieurs thèses sur un sujet donné.Nous pouvons à cet effet distinguer deux types de contradiction à savoir : la contradiction formelle qui stipule que tout coule et rien ne demeure.Et la contradiction ontologique qui est l’essence contraire des choses, contradiction qui est en chaque chose.
En philosophie la première grande contradiction est formelle et elle s’opère au niveau du fondement de la dite discipline.Qui,avec SOCRATE quitte l’extériorité pour l’intériorité de l’homme.Et SOCRATE peut alors affirmer :«Connaît-toi toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux».Par la suite nous avons la contradiction ontologique avec le même SOCRATE qui prétend ne rien connaître je cites :«Je ne sais qu’une chose sait que je ne sait rien».Mais dans APOLOGIE DE SOCRATE il asserte après les enquêtes menées au prés des hommes considérés comme les plus sages de la cité que l’oracle de Delphes a eu raison de dire qu’il est le plus sage de la cité parce que ces hommes prétendus sages ne sont pas humbles et partant ils sont plutôt «des ignorants car ils ne savent pas qu’ils ne savent pas» .DE LA CONTRADICTION MOTEUR DE LA PENSEE.


La contradiction est un système dans lequel il y a confrontation de plusieurs thèses sur un sujet donné.Nous pouvons à cet effet distinguer deux types de contradiction à savoir : la contradiction formelle qui stipule que tout coule et rien ne demeure.Et la contradiction ontologique qui est l’essence contraire des choses, contradiction qui est en chaque chose.
En philosophie la première grande contradiction est formelle et elle s’opère au niveau du fondement de la dite discipline.Qui,avec SOCRATE quitte l’extériorité pour l’intériorité de l’homme.Et SOCRATE peut alors affirmer :«Connaît-toi toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux».Par la suite nous avons la contradiction ontologique avec le même SOCRATE qui prétend ne rien connaître je cites :«Je ne sais qu’une chose sait que je ne sait rien».Mais dans APOLOGIE DE SOCRATE il asserte après les enquêtes menées au prés des hommes considérés comme les plus sages de la cité que l’oracle de Delphes a eu raison de dire qu’il est le plus sage de la cité parce que ces hommes prétendus sages ne sont pas humbles et partant ils sont plutôt «des ignorants car ils ne savent pas qu’ils ne savent pas» .

En deuxième analyse la méthode philosophique est également sujet à contradiction.Dés l’antiquité,les penseurs savent comme le déclare DESCARTES que :«ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon le principal c’est l’appliquer bien».Ainsi la philosophie s’est focalisée sur la recherche des voies d’accès à la connaissance.Les querelles entre philosophes sont le plus souvent celles des méthodes.L’importance de la méthode pour la philosophie vient du fait que le problème de la connaissance ne peut être valablement débattu si l’on fait fi des démarches et des voies par lesquelles on parvient à établir ses connaissances .La philosophie a pour objet l’être ,sans aucune méticulosité et ;l’être ne se relève pas d’emblée ni du même point de vue à tous les esprits .Nous avons donc de nombreuses méthodes philosophiques ;on peut citer la dialectique socratique , l’intuition chez BERGSON ,le doute cartésien ,la dialectique hégélienne ,le matérialisme historique de MARX et HENGELS .Toutes ses méthodes n’ont pas pu mettre fin à l’éclosion de la philosophie ;et BACHELARD peut alors dire :«La science est un processus de construction de déconstruction et de reconstruction» .Il ajoute dans le même sens que :«La philosophie n’est pas fille de la sympathie mais de la contradiction» .Et Georges GUSDORF peut encore dire :«aucune philosophie n’a jamais pu mettre fin à la philosophie bien que ce soit le vœux secret de toute philosophie» .

De nos jours,la contradiction est fixée autour de deux courants : idéalisme et matérialisme; au Cameroun nous avons NJOH MOUELLE comme idéaliste .Pour lui,l’esprit ou l’idée précède la matière .Il le montre clairement dans son œuvre de Terminale De la médiocrité à l’excellence en affirmant :«La pauvreté subjective est la plus grave des pauvretés».Pour lui l’homme est l’artisan du développement.Or d’un autre coté nous avons Marcien TOWA matérialiste qui pense que l’Afrique pour sortir victorieuse de la bataille du développement doit percer le secret de la puissance occidentale Qui n’est d’autre que la :« Techno science».

En définitive, nous avons vu que la contradiction joue un grand rôle dans la pensée ; et que tous les philosophes malgré leurs oppositions d’idées luttent pour la même cause l’amélioration des conditions de l’homme en général.Et les philosophes Africains en particulier pour le développement de l’Afrique et son affirmation au monde.

En deuxième analyse la méthode philosophique est également sujet à contradiction.Dés l’antiquité,les penseurs savent comme le déclare DESCARTES que :«ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon le principal c’est l’appliquer bien».Ainsi la philosophie s’est focalisée sur la recherche des voies d’accès à la connaissance.Les querelles entre philosophes sont le plus souvent celles des méthodes.L’importance de la méthode pour la philosophie vient du fait que le problème de la connaissance ne peut être valablement débattu si l’on fait fi des démarches et des voies par lesquelles on parvient à établir ses connaissances .La philosophie a pour objet l’être ,sans aucune méticulosité et ;l’être ne se relève pas d’emblée ni du même point de vue à tous les esprits .Nous avons donc de nombreuses méthodes philosophiques ;on peut citer la dialectique socratique , l’intuition chez BERGSON ,le doute cartésien ,la dialectique hégélienne ,le matérialisme historique de MARX et HENGELS .Toutes ses méthodes n’ont pas pu mettre fin à l’éclosion de la philosophie ;et BACHELARD peut alors dire :«La science est un processus de construction de déconstruction et de reconstruction» .Il ajoute dans le même sens que :«La philosophie n’est pas fille de la sympathie mais de la contradiction» .Et Georges GUSDORF peut encore dire :«aucune philosophie n’a jamais pu mettre fin à la philosophie bien que ce soit le vœux secret de toute philosophie» .

De nos jours,la contradiction est fixée autour de deux courants : idéalisme et matérialisme; au Cameroun nous avons NJOH MOUELLE comme idéaliste .Pour lui,l’esprit ou l’idée précède la matière .Il le montre clairement dans son œuvre de Terminale De la médiocrité à l’excellence en affirmant :«La pauvreté subjective est la plus grave des pauvretés».Pour lui l’homme est l’artisan du développement.Or d’un autre coté nous avons Marcien TOWA matérialiste qui pense que l’Afrique pour sortir victorieuse de la bataille du développement doit percer le secret de la puissance occidentale Qui n’est d’autre que la :« Techno science».

En définitive, nous avons vu que la contradiction joue un grand rôle dans la pensée ; et que tous les philosophes malgré leurs oppositions d’idées luttent pour la même cause l’amélioration des conditions de l’homme en général.Et les philosophes Africains en particulier pour le développement de l’Afrique et son affirmation au monde.


Par NDJANJO NDEDI Emma-Maximine
PHILOSOPHIE 1

PHILOSOPHIE ET GEOGRAPHIE : DEUX SCIENCES HUMAINES A LA CROISEE DES CHEMINS

Faut –il dans cet exposé se consacrer à l’étude de la philosophie ou de la géographie ? Nul besoin est-il de se lancer dans une telle entreprise. Assez prématurément semblerait-il pour certains,il importe de présenter le rapport que ces deux sciences sociales ont entretenu ou continuent d’entretenir de nos jours A cet effet , il faudrait indubitablement interroger l’histoire( une autre science sociale à la rescousse) ; leur histoire .Celle-ci nous transporte vers les XІΙ siècle et XIII siècle au cours desquels la « lumière» va apporter un nouvel élan somptueux et fulgurant dans nombre des aspects de la société occidentale. Nous pouvons à la limite qualifier cette situation de « rupture» ! Une rupture pour laquelle les sciences n’étaient pas en reste. C’est alors que la philosophie, telle l’oiseau de Minerve qui prend son envol au crépuscule pour corriger l’essentiel des réalisations diurnes, prit la décision de faire le point sur l’étendue des connaissances de lors, à travers une élaboration des concepts fondamentaux de la pensée. En serait-il autrement pour celle qui est considérée comme la « mère des sciences» ? C’est ainsi que la philosophie s’est ingérée dans la géographie.

Après ce bref rappel du contexte historique intéressons nous à l’objet de cette ingérence de la philosophie dans la géographie. En guise d’éclairage, il faudrait savoir que la géographie n’à jamais cessée, depuis qu’elle existât, de s’interroger et de définir son objet d’étude. De simple observation et description des paysages au départ, elle s’évertue à analyser les espaces aujourd’hui.

Au cours de cette évolution, elle a observé le respect du paradigme du «déterminisme environnemental». Un paradigme initié par les philosophes allemands KANT (1724- 1804) par ailleurs enseignant de géographie à l’université de konigsberg et Hegel (1770- 1831) avec pour problématique les rapports de l’homme et de la nature. Ces deux philosophes allemands vont ainsi rompre avec la « Géographie antérieure» en introduisant l’homme dans l’objet de cette science et de donner naissance à la « Géographie allemande» dont les héritiers furent les géographes allemands HUMBOLAT (1769- 1859) RITTER (1779- 1859) et RATZEL (1844- 1904).

A la suite des philosophes et géographes allemands, la géographie s’est abreuvée de l’innovation de Vidal de la Blache avant de se transmuter en « nouvelle géographie ».

En somme, la géographie a bénéficié de l’éclairage de la philosophie des lumières pour déterminer son essence.



Par BABA DODO

samedi 6 juin 2009

Le panafricanisme:nécessité ou utopie?

LE PANAFRICANISME : NECESSITE OU UTOPIE ?

Avant la création des Etats-Unis d’Amérique et de l’initiative du processus de l’union Européenne ,ou la constitution de ce que l’on a appelle les 4 dragons d’Asie ,l’Afrique avait déjà fait sienne la théorie selon laquelle «une seule main ne saurait attacher un paquet».Cela voudrait dire qu’avant les autres peuples ,l’Afrique ne doutait pas un seul instant de l’idée que dans les société Africaines traditionnelles ,l’intérêt de la collectivité ou du groupe soit prioritaire et plus important que l’intérêt individuel ou particulier .

Mais 35ans après la mort de KWAME NKRUMAH l’initiateur d’un gouvernement panafricain, on peut se demander si nous saisissons encore en temps qu’Africain la valeur de l’unité.

Le moins que nous puissions dire si nous nous entenons aux résistance opposées au panafricanisme, est que pour beaucoup d’Africains d’hier et d’aujourd’hui, l’unité Africaine que sous –tend le panafricanisme est une utopie, mieux encore un idéalisme insurmontable.

En jetant leur dévolu sur l’O.U.A au détriment d’une unité réelle des Etats Africains, le président SENGHOR et son homologue Félix HOUPHOUET BOIGNY ne cacheront pas au monde leur opposition au processus d’intégration des Etats Africains.Pour ces partisans du système néocolonialiste, chaque Etat Africain est responsable de sa propre destinée quand bien même nous savons que l’ère des destinées singulières est révolue.

la rédaction

mardi 2 juin 2009

compte rendu d'esai sur la problématique philosophique dans léafrique actuelle de marcien towa

MARCIEN TOWA philosophe camerounais du xxeme siècle est l'auteur de essai sur la problematique philosophique dans l'afrique actuelle.Publié en 1977 aux éditions clés,dans cette oeuvre , il apporte une tentative de réponse à la question de l'existence d'une philosophie dans l'Afrique actuelle.Pour atteindre ses objectifs ,il procède par quatre moments:il commence par présenter les thèses racistes européocentristes ;ensuite les thèses Ethnophilosophiques ;enfin il donne une nouvelle orintation philosophique que l'Afrique gagnerait à suivre.



Les thèses racistes sont celles de HEGEL ;HEIDEGGER qui stipulent que:"Le Nègre représente l'homme dans sa barbarie et sa pétulence ".Pour signifier que le noir est un être dépourvu de raison.Dans cette perspective la philosophie est née en grèce et se représente à travers les oeuvres des auteurs comme PYTHAGORE;THALES ;SOCRATE ;ARISTOTE ect et parler d'une philosophie occidentale n 'est que totologie.Les peuples non occidentaux sont donc des peuples barbares en particulier l'Afrique.L'Ethnophilosophie est un courant en réaction à ces thèses racistes .C'est ce qui explique le titre de la deuxième partie de cet ouvrage intitulé "La philosophie dans le sillage de la négritude".



Parler d'une philosophie africaine c'est dire que les Africains ont une philosophie qui leur est propre et partant diffère de celle occidentale.Et cette philosophie africaine va dans le même sillage que la Négritude.Son objectif est de réhabiliter et révaloriser la personne de l'Africain.Ce courant est initié par le révérent père PLACIDE TEMPELS qui pendant son séjour au Congo à remarquer que les Africains ont leur philosophie qui leur est propre .Il le dit plus clairement dans son ouvrage intitulé philosophie Bantoue quand il soutient la thèse suivant laquelle :"il existe une philosophie bantoue voire une philosophie africaine originale différente de la philosophie occidentale ;elle est créee par les ancêtres .C'est dit-il une philosophie à laquelle tout aficain accède par l'éducation,donc une philosophie indépassable,incontestable, dans la mesure où elle manifeste l'autorité des anciens".Cette philosophie à l'en croire est contenue dans les faits culturels que sont:les conte, mythe,tradition,proverbe.Bien plus BASILE JULEAT FOUDA parle d'une philosophie bantoue rwandaise de l'existence.En un mot, la philosophie africaine est collective et sa méthode est dogmatique .C'est pour fustiger ce courant de penser que MARCIEN TOWA essaie de remettre en cause certains aspects de cette philosophie .Car pour l'auteur, philosopher c'est interroger le monde pour le comprendre et l'expliquer ;le totaliser.C'est cette critique qui fait l'objet de la prochaine articulation.


Cette discipline hybride pour parler comme HOUNTONDJI dans sa Philosophie africaine regorge de graves défauts. TOWA peut alors dire :"amener au jour une authentique philosophie prouverait à coup sûr que nos ancêtres ont philosophés sans nous dispenser de philosopher à notre tour. Déterrer une philosophie ce n'est pas encore philosopher. La pratique philosophique ne commence qu'avec la décision de soumettre l'héritage philosophique à une critique sans complaisance".Car la philosophie est une activité personnelle et rationnelle et non collective et dogmatique comme l'Ethnophilosophie.Les Ethnophilosophes en interprétant les proverbes font un travail ethnologique. Mais brandissent curieusement les conclusions comme étant de la philosophie. Pour cela l'ethnophilosophie apparaît comme une théologie qui ne veut pas dire son nom. Ainsi l'Afrique pour sortir de son sous développement a besoin de réorienter sa philosophie. C'est ce qui explique le titre suivant:Pour une nouvelle orientation philosophique dans l'Afrique actuelle.



Cette dernière partie est une sorte de solution permettant à l'Afrique de sortir de son sous -développement .TOWA propose aux Africains d'opérer une rupture avec leur passé et de partir chez l'occidental prendre ce qui fait de lui une grande puissance :sa technoscience. Mais TOWA à son tour va connaître certaines critiques notamment:on lui reproche d'être au service de l'imperalisme quand il taxe la philosophie africaine d'ethnophilosophie et par conséquent qu'elle n'est pas une philosophie. Quand il recommande aux africains de rompre avec le passé. On peut encore se demander ce qu'est un peuple sans culture. Cependant la pensée de TOWA est souvent mal interpretée en ce sens qu'il ne parle pas d'une rupture radicale avec le passé. Il nous propose ici de douter méthodiquement pour parler comme DESCARTES. De remettre en cause certains aspects de cette philosophie qui ne sont plus d'actualité et de ne garder que ce qui peut répondre aux problèmes de l'heure. HEGEL ne dit-il pas que toute philosophie est fille de son temps appelée à perdre sa validité lorsque les problèmes qui l'on fait naître sont révolus? KARL MARX sera encore plus claire lorsqu'il affirme "les philosophes ne poussent pas de terre comme des champignons.Ils sont le fruit de leur époque et la quintescence de leur histoire" BACHELARD ajoutera encore ceci "toute philosophie n'est que construction,déconstruction et reconstruction"pour signifier que la philosophie n'est pas mère de la sympathie. En dernier ressort, TOWA propose de copier chez l'autre :l'occident, afin de le dépasser et de sortir victorieuse de la bataille du développement,et du joug du colon. IL a été question pour nous de donner un compte rendu de l'oeuvre de Marcien TOWA Essai sur la problématique plilosophique dans l'Afrique actuelle qui se propose de tenter de répondre au problème de l'existence ou non de la philosophie en Afrique. L'auteur en présentant quatre moments de sa pensée nous affirme bel et bien que l'Afrique philosophe si on se refère à nos ancêtres,cependant que l'ethnophilosophie est une pseudophilosophie. Dans la mésure où elle donne l'impression que le substantif philosophique change de sens en fonction des espaces géographiques. Or HOUTONDJI dans la philosophie Africaine montrera plus tard que la philosophie est universelle et son concept est univoque. Pour TOWA, le problème de l'existence ou non de la philosophie en Afrique est un problème désuet. On ne peut davantage le comprendre avec les travaux de THEOPHILE OBENGA et de CHEICK ANTA DIOP sur l'Afrique. La question qui est d'actualité aujourd'hui démeure celle de savoir comment l'afrique pourrait se déployer pour sortir du néocolonialisme européen. Comme le disait le feu NKRUMAH du stade ultime de l'impérialisme. La réponse,TOWA la donne dans son oeuvre "il faut s'approprier la technoscience". Pour NKRUMAH par contre, cette libération passe par l'unité de l'Afrique c'est ce qu'il laisse entendre lorsqu'il affirme: "Africa must united" et il ne cache pas sa solution subsidiaire celle d'une révolution intellectuelle dans le premier consciencisme et d'une révolution sanglante de la classe des prolétaires contre la bourgeoisie capitaliste.Dans le second consciencisme, le débat reste ainsi ouvert :Quelle est une troisième option pour nous sortir de cet enfer?









Par NDJANJO NDEDI Emma-Maximine

vice-présidente du f.a.s

mercredi 27 mai 2009

l'illusion de l'objectivité

L'objectivité se définie bien souvent aussi par opposition à la subjectivité qui est un jugement porté par un sujet par le biais des motivations qui sont siennes et qui relèvent de sa sensibilité. L'objectivitése veut être un mode de raisonnement,une faculté de juger poursuivant un objet précis qui fait fie des obstacles tels que les sentiments,l'imagination,etc.Toutes fois,il est lancinant de noter que cette imagination dont nous faisons mention plus haut est la clef de toute invention"scientifique".RENE DESCARTES,philosophe et mathématicien français pensait d'ailleurs que "ce qui se conçoit bien s'ennonce clairement" or,la conception d'une chose est abstraite,et n'est autre que le fruit de notre imagination.Vouloir donc penser que l'objectivité est la cause du progrès scientifique serait croire en une illusoire objectivité en ce sens que l'outil privillégié d'un raisonnement objectif qu'est la raison,est toujours précédé par l'imagination,la sensation,la déraison même,et consolidépar la foi,foi aux idéesémises par le biais de nôtre raison.

Comme nous venons de le préciser,même dans nos jugements personnels,n et quotidiens d'êtres raisonnables,l'objectivité en son sensprémier,c'est- à- dire,celui selon lequel elle est radicalement opposée à la sensibilité n'est qu'une illusion.Contrairement à cce qu'ont toujours pensé "les scientifiques pûres",l'imagination est le détonateur du succès en science.Puisque l'on ne peut avoir matériellement ou concrètement que ce qu'on a préalablement conçu.Or, toute conception est imaginaire.

Comme pour aller dans le même sens que PAUL KARL FEYERABEND,le statut privillégié qu'a l'objectivité en science n'est pas mérité.



le 27-05-2009 à 18h 03'
ILOUGA HUGUES KEVIN
SECRETAIRE GENERAL DU F.A.S